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Quelques premières vérités bonnes à dire sur le bio !

En 2016, 58 millions d’hectares de terres étaient certifiées bio dans le monde, soit 1,2% de l’agriculture mondiale, avec une croissance de 15% l’an: il y a 27 millions d’ha en Australie (50% des terres), mais nous avons 8.500 ha (moins de 0,1% de la surface agricole utile) au Maroc. L’agriculture bio croît à plus ou moins grande vitesse selon les régions et les pays.

L’agriculture conventionnelle, la plus pratiquée à travers le monde, est une agriculture où les traitements phytosanitaires sont réalisés grâce à des produits chimiques, plus ou moins nocifs. Ceux-ci sont appliqués de manière préventive et curative et sont censés améliorer les rendements. L’agrochimie s’est beaucoup développée, y compris dans les produits transformés avec de nombreux additifs.

Questions de santé ?

Les recherches des organisations indépendantes montrent que les aliments biologiques sont plus riches en nutriments que les aliments traditionnels. Ils sont exempts de neurotoxines, endommageant les cellules nerveuses. Une classe de pesticides communément appelée organophosphorés a été développée comme agent toxique lors de la Première Guerre mondiale, adaptés ensuite par l’industrie pour tuer les parasites dans l’agriculture.

De nombreux pesticides sont toujours considérés comme des neurotoxines. L’EPA (Agence de l’Environnement des États-Unis) considère que 60% des herbicides, 90% des fongicides et 30% des insecticides sont potentiellement cancérigènes. Il est raisonnable de penser que l’augmentation rapide des taux de cancer est au moins en partie liée à l’utilisation de ces pesticides cancérigènes.

18% de toutes les semences génétiquement modifiées (et donc les aliments qui en proviennent) sont fabriquées pour produire leurs propres pesticides. La recherche montre que ces graines peuvent continuer à produire des pesticides dans le corps des consommateurs.

Les produits issus de l’agriculture bio soutiennent le développement du cerveau et du corps des enfants. Le cerveau et le corps des enfants sont de plus en plus sensibles aux toxines, plus que chez les adultes.

 Question de promotion ?

Les pratiques agricoles «modernes» détruisent l’environnement par l’utilisation accrue d’herbicides, d’insecticides, de fongicides et d’engrais chimiques. Les fermes biologiques présentent généralement une plus grande biodiversité de plantes, d’insectes, d’animaux, de microbes, de diversité génétique.

L’agriculture biologique est la meilleure solution au problème des changements climatiques, avec des émissions de gaz à effet de serre réduites et aussi permet d’utiliser la terre comme puits de carbone. La production d’aliments biologiques existe en fait depuis des milliers d’années et constitue la solution durable pour l’avenir.

Prendre en compte les externalités négatives de l’agriculture conventionnelle (exemple: la pollution par les pesticides chimiques) et les externalités positives de l’agriculture bio (exemple: la hausse de la biodiversité) dans le prix des productions permettrait d’améliorer nettement la compétitivité des produits bio.

Le bio, qu’est-ce que c’est ?

Le terme bio désigne un produit issu de l’agriculture biologique. Ce mode de production est naturel et n’utilise aucun produit chimique, comme les produits phytosanitaires de synthèse  (herbicides pour éliminer les mauvaises herbes, fongicides contre les champignons, insecticides contre les insectes nuisibles et les ravageurs, ou engrais chimiques, et bien sûr ne contient pas d’OGM). Dans l’élevage, les hormones de croissance et les antibiotiques sont interdits et les animaux doivent être nourris par de l’alimentation biologique.

L’agriculture biologique interdit l’utilisation des produits chimiques de synthèse et privilégie la lutte biologique contre les maladies et insectes nuisibles. Si le certificateur  trouve des produits chimiques dans une ferme, il remet en cause la certification. Si un distributeur bio trouve des résidus de pesticides dans un produit, il en refuse la distribution et peut arrêter de travailler avec le fournisseur.

Nul ne peut autoproclamer que ses produits sont bio et mettre en avant uniquement la confiance; seul un Organisme de Certification et de Contrôle (OCC) agréé par les pouvoirs publics peut attester qu’un produit est bio, après avoir accompagné l’opérateur pendant des années, pendant que celui-ci respecte un cahier des charges, précis et détaillé, renouvelé annuellement. Ce travail de l’OCC se traduit par le logo ci-contre, bien reconnaissable sur les produits et/ou une attestation de certification qui est remise à l’opérateur.

Source : leconomiste.com

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