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Des subventions pour la certification des produits bio

Cette aide est prévue par le contrat programme de la filière biologique. Le texte relatif au label bio marocain sera adopté dans les prochaines semaines.

La filière biologique franchit un nouveau palier. Adopté le jeudi 8 mars durant le conseil du gouvernement, le décret n°2-18-13 donne le coup d’envoi à la subvention de la certification des produits agricoles biologiques et complète ainsi l’arsenal juridique et réglementaire concernant la loi 39-12 relative à la production biologique.
Celle-ci a été promulguée en 2013, mais ses textes d’application n’ont pas encore été tous adoptés, ce qui n’est pas sans impact sur le développement de la filière naissante du bio au Maroc ( www.lavieeco.com «Marché du bio : le cadre juridique n’est pas encore complet»).
«Ce décret entre dans le cadre des engagements de l’État prévus dans le contrat programme signé en 2011 par le gouvernement et les professionnels regroupés au sein de la Fédération interprofessionnelle marocaine de la filière biologique (Fimabio) pour développer le bio au niveau national et à l’export», nous informe Slim Kabbaj, président de l’Association des distributeurs et exportateurs de produits bio (Anadexbio), membre de la fédération.
Un texte réglementaire portant sur le label marocain bio attendu
Pour le gouvernement, «la subvention financière, directement versée aux producteurs en tant que soutien au coût de la certification, contribuera à relever la productivité et à alléger le coût de production, tout en améliorant la qualité et la compétitivité des produits biologiques».
A en croire Slim Kabbaj, d’autres textes réglementaires dont celui ayant trait au label marocain bio devraient être adoptés dans les semaines qui viennent, concluant un long processus de concertations et d’élaboration conjointe entre le ministère de l’agriculture, les autres administrations concernées et les professionnels de la filière représentés par la Fimabio. «Du statut de niche sur le marché national, les produits bio devraient ainsi connaître les mêmes sauts quantitatifs et qualitatifs de commercialisation et de prise de conscience des citoyens que les pays avancés, et devenir un secteur économique à part entière», conclut-il.

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